mercredi 26 décembre 2012


 

MADAME

 

 

Encore une fois madame, le printemps a mis le feu à votre cœur,

Réveillant votre sensualité à fleur de peau,

Vos yeux vous ont trahis et votre sourire aussi,

Encore une fois madame, je ne peux que vous admirer,

Et vous voir batifoler comme une collégienne excitée,

Encore une fois madame, je n’arrive pas à pleurer

Vous ne serez que ma muse, les dieux l’ont décidé,

Encore une fois madame, mon cœur est meurtri,

Vous êtes un papillon que l’on ne peut enfermer,

Encore une fois madame, je me suis trompé.

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LA LETTRE C

 

Le jour de la fin du monde imposé par les médias et les mayas,

Nous décidâmes de parler du C à l’atelier d’écriture.

Bien sur certains parlèrent de constellation et de monde futur,

De canicule, de cataclysme, pour mieux illustré leurs propos.

Un révolutionnaire nous mis en garde des calculs, des catholiques qui pouvaient nous pousser à devenir un criminel au chœur de la cathédrale.

Manque de chance, à la confluence de nos délires,

Comment pouvais-je faire une cuisine de chromosomes collatéraux pour juguler la crise et le chômage.

Mais après le crime, le châtiment arrive.......plus de concubin à câliner ou à chérir, même au centre d’une chanson jouée sur un clavecin et à la clarinette ....

Non je ne vais pas continuer ce texte, vous avez compris que c’est juste une vaste CONNERIE !

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dimanche 16 décembre 2012


M comme maison

 

Dans notre société qui provient d’une société rurale

La maison est la base de la vie,

Nous avons tous notre maison, maison familiale,

Gros bourg, maison isolée, maison détruite par l’incendie,

Par la guerre..... Que de joies et de drames à connue

Notre maison. T’en souviens-tu ?

Notre rencontre dans la maison de ta grand-mère,

Notre amour d’adolescent, nos premiers émois, notre joie, nos fous rires,

Notre complicité, notre amour, notre enfant,

Puis la tempête, nos doutes, ma jalousie,

L’adultère, la séparation, le divorce,

La vie quoi.....La vente de la maison.....

T’en souviens-tu ?

Mon cœur pleure, nous avons tout perdu

Ou est notre maison !

Etre FRANÇAIS

 

 

 

Souvent lorsque je vivais à LONDRES, je me posai cette question :

Qu’est-ce que c’est d’être Français ?

J’étais comme un ambassadeur, sachant que mes moindres actions et gestes,

Etaient analysés et commentés par le simple des mortels :

Tu as vus ces Français ?

Aussi je changeais mes habitudes d’avant comme pour être intouchable

Plus polis, moins exubérant, en un mot l’exemple typique de

« Ce french touch » qui fit notre réputation sous l’ère victorienne,

Ainsi je me sentais mieux et admirer non pour moi,

Mais pour ce « je ne sais quoi ! » qui fait de nous, les Français,

Des gens à part au royaume de votre Majesté.

 

 

 

 

Si c’est deux peuples ne sont pas fait pour se comprendre,

Au moins une attirance et admiration réciproque,

En font les meilleurs et pires amis du monde,

Oui nous vous aimons pauvres citoyens britanniques,

Et continuez à rêver à la plus belle cité du monde : PARIS,

Moi qui pense que c’est Londres.

 

Vichy

 

Comment vous parler de cette lettre V sans vous parler de cette ville

                                                        VICHY

Une station thermale de premier plan à la fin des années 20

Deviendra dans l’histoire de France le nom de la honte,

N’avez-vous jamais entendu nos politiques nous dirent,

Que Vichy n’était pas la France,

Qu’elle tache indélébile à marquer à jamais cette cité,

La collaboration pire, la déportation de milliers de juifs français,

Aussi ne m’en voulez pas si je signe ce texte Luc LONDON,

Renouveau d’une France d’ailleurs, sans tache, sans péché,

Je ne supporte plus mon nom VICHY et ceux qui l’ont salis à jamais

Ainsi que ceux qui ont reniés leurs fils et leurs erreurs de jadis,

Un jour peut-être nous oublierons cet affront fait à l’humanité,

Mais je resterai un vichy pour la postérité.

                                                                  LUC  LONDON

 

VIDE

 

 

Encore une nuit sans,

Sans sommeil,

Sans espoir,

Sans amour,

Sans inspiration,

Sans chauffage,

A te sentir roder,

Toi ma mortelle nostalgie,

Toi qui fais que je n’écris,

Pas de mots, de poèmes, de textes,

Je suis vide comme toi,

Ma nuit.